Vins de fin d'année

Publié le par Jaffuel Dany

Les vins de fin d’année

 

Je n’ai pas toujours le temps de communiquer sur les vins que je bois… Une synthèse des vins que j’ai trouvés fort agréable lors des repas de la Noël.

 

Domaine Sandrin, AOC Champagne, cuvée Cristal.

Un blanc de blanc dont la précision du nez m’a bluffé. Des notes d’agrumes, de poire, un très discret grillé fruit secs. Bouche mûre sur un versant finesse. Le bémol pour moi : l’intensité des bulles qui ne me permet pas d’apprécier au mieux les qualités de la bouche…

Très Bien.

 

Mas Champart, AOC Saint-Chinian, Clos de la Simonette, 2000.

J’adore Mathieu et Isabelle et lors de notre dernier repas, j’avais posé la question de boire ce vin sur un agneau de 7heures. Les mourvèdres qui constituent l’essentiel de la cuvée entourent leur maison, terroir argilocalcaire sur un vallon du plateau de Saint-Chinian.

Nez bouqueté sur des notes de fruits noirs et thym, dans un second temps de cuir et safran. Bouche plus en longueur qu’en largeur à l’attaque ronde et douce avant que la puissance du vin ne se livre. En milieu de bouche, il y a une sensation de fraicheur qui arrive puis une finale assez conséquente acidulée.  Le vin bu pour lui tout seul est simplement excellent, il ressemble à leur géniteur : il ne fait pas dans l’esbroufe aromatique, il se livre avec humilité et sérieux. Il y a un côté Cistercien dans ce vin, fait partie de ces rouges qui me font penser aux blancs de Thibault Morey. Un point négatif, avec le plat, l’alcool ressort et la fraicheur du milieu de bouche est remplacée par une note chaleureuse alcooleuse (qui n’est pas présente 48 heures après sur le fond de bouteille). Surprenant…

Très Bien.

 

Domaine de L’Oriel, Riesling Grand Cru Florimont, 2008.

J’adore les 2008 alsaciens et celui-ci a tenu parfaitement son rôle : un nez sur des notes d’agrumes citron, mandarine, puis épices, une bouche mûre élancée, tout en finesse sans le côté salin et les fins amers du Schlossberg 2008 de Paul Blanck bu la veille. Moins puissant aussi. Fera un accord parfait avec le foie gras de canard en soulignant la qualité de cuisson du foie et ses arômes, le vin paraissant plus élancé. Sera également parfait avec la salade qui accompagne, le magret et les gésiers cuits.

Très Bien.

 

Domaine Bernard Coillot, AOC Marsannay, Les Longeroies 2005.

Un vin au nez peu intense mais complexe sur des notes de sous-bois puis d’airelles, d’épices, quelques flagrances florales aussi. Bouche tout en finesse et délicatesse, assez longue très équilibrée. Il lui manque d’un peu de fond pour passer dans la catégorie des très grands vins. Je goute souvent très bien ce climat, je ne suis pas surpris du résultat sur 2005. Excellentissime rapport qualité prix (11€ à l’époque).

Très bien +.

 

Domaine Joblot, AOC Givry 1er cru, Cellier aux moines, 2005.

Nez très François frères sur un registre épicé prédominant auquel s’associe des notes de fruits noirs et de réglisse, initialement quelques notes de sous-bois. Bouche assez puissante, mûre, avec une acidité finale qui accroche un poil (nuance). C’est bon, équilibré et agréable, mais je suis un poil déçu pour un 2005 de ce domaine. J’en attendais plus à tort peut-être. Je vais peut-être encore attendre un peu pour boire la petite sœur.

Très bien.

 

Château Nenin, AOC Pomerol 2003.

Un vin qui a séduit la tablée, mon épouse et moi inclus… 2003 probablement… Un nez sur des notes de fruits noirs et de réglisse, quelques notes de cuir. Bouche à l’attaque ronde, précise, grain raffiné. C’est assez long en bouche. Bref, une jolie bouteille…

Excellent.

 

C’est assez rare pour le souligner : toutes les bouteilles ont tenu leur rang voir même plus. Le cadeau de Noel de Bacchus…

 

Dany

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